Créer une entreprise d’électricité : aperçu sur les formalités à régler
De plus en plus d’auto-entrepreneurs décident de créer une entreprise en vue d’accroître leurs revenus. Quelques électriciens suivent cette voie pour profiter d’une meilleure stabilité financière. Afin d’atteindre cet objectif, ces professionnels doivent remplir certaines conditions et régler un certain nombre de formalités. Voici les principales informations à connaître.
Les spécificités des entreprises d’électricité
Au sens courant, les entreprises d’électricité se chargent principalement des installations électriques aussi bien chez les particuliers qu’auprès d’une société ou d’une usine. Toutefois, certains de ces établissements s’occupent des prestations d’électricité en « courant faible ». Ils se spécialisent dans la mise en place, l’entretien et de la réparation des infrastructures de la télécommunication. Ainsi, on distingue deux raisons sociales différentes.
Selon la loi, les électriciens sont des professionnels du bâtiment. À ce titre, ils doivent souscrire une assurance qui couvrira les éventuelles malfaçons. Les intervenants doivent aussi posséder un diplôme reconnu. Il est toutefois possible d’exercer dans ce domaine en ayant 3 ans d’expérience dans ce métier.
Sur ce marché, les PME et les TPE sont bien plus nombreuses. Cela s’explique par le fait que les particuliers préfèrent faire appel à ces petites structures. En effet, ces dernières appliquent des tarifs accessibles à un large public. Les grandes sociétés d’électricité ciblent les grands projets immobiliers comme la construction d’un centre commercial ou la rénovation d’un vaste complexe résidentiel.
Créer une entreprise de ce type revient à se lancer en tant qu’artisan. Effectivement, le dirigeant ainsi que le personnel devront se rendre à la Chambre des métiers et de l’artisanat le plus proche. À cette occasion, il faudra suivre un stage de préparation à l’installation.
Les démarches à accomplir
Avant de créer une entreprise d’électricité, le porteur de projet devra faire un business plan. Ce document sera nécessaire pour obtenir un financement. En effet, il faudra louer un local et acquérir certains matériels. Si l’on ne dispose pas de fonds suffisants, il est vivement conseillé de contracter un prêt auprès d’une banque. L’emprunt ne sera accordé que si les prévisions sont fiables et cohérentes.
Le futur dirigeant devra aussi réaliser certaines procédures. Au moment de choisir une forme juridique, il convient de prendre la bonne décision. Selon les spécialistes, une Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) serait la plus appropriée pour exercer cette activité. Souscrire une assurance décennale devrait également figurer parmi les priorités de l’entrepreneur.
Une fois que toutes les démarches ont été accomplies avec succès, l’entreprise sera inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). Ceci étant fait, on peut obtenir son Kbis. Rendez-vous sur www.k-bis.org pour avoir plus de renseignements sur comment peut-on avoir ce document.
L’extrait Kbis prouve l’existence juridique de l’établissement. Après l’avoir obtenu, la structure peut enfin commencer ses activités. Elle pourra effectuer ses premières missions et facturer ses prestations. De même, elle a la possibilité de conclure des partenariats.
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